Les shitcoins n’auront jamais aussi bien porté leur nom qu’à compter de ce jour. L’initiative a quelque chose de saugrenue, mais s’inscrit finalement dans la stricte logique des choses au regard de tous les moyens actuels permettant de gagner de la crypto.
Après le Walk-to-Earn qui permettait de gagner des actifs en cryptomonnaies simplement en marchant, un chercheur Sud-Coréen a quant à lui trouvé une manière plus insolite pour garnir son portefeuille crypto. Le Poop-to-Earn, qui est aujourd’hui reconnu comme un moyen légitime de gagner des cryptomonnaies…. suppose que l’on peut gagner des actifs crypto en fonction de ce que l’on défèque.
Avant le projet Ggool de Poop-to-Earn, une initiative écologique
Le projet Ggool n’a pas été envisagé comme un moyen peu orthodoxe de gagner de l’argent. En réalité, Ggool ne fait que parachever ce qui avait initialement été mis en place par le professeur Cho Jae-weon. Celui-ci, en tant que professeur d’ingénierie urbaine et environnementale, est parvenu à mettre au point des toilettes écologiques.
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Ces toilettes écologiques ont été prévues de sorte à ce que les déjections recueillies puissent toutes être transformées en biogaz et en engrais. De là est parti son projet de toilettes « BeeVi »
Que sont les toilettes BeeVi à l’origine de Ggool et le Poop-to-Earn ?
Le « Bee » de « BeeVi » renvoie au nom anglais des abeilles. L’idée des toilettes écologiques BeeVi, en effet, son inspirées du principe des abeilles dont les moindres résidus permettent de donner lieu à un rendu constructif.
Ces toilettes BeeVi recueillent alors les déjections humaines dans un réservoir enfoui sous le sol. De là, les scientifiques ont prévu que des micro-organismes soient introduits dans le réservoir en question. Ceux-ci, simplement de par leur manière de consommer les matières fécales, génèrent ainsi du méthane naturellement. Le méthane est ensuite automatiquement utilisé pour chauffer l’établissement du fait de ses propriétés énergétiques naturelles.
Pour l’instant, le projet en est à un état embryonnaire et ne s’attribue qu’à un bâtiment à titre expérimental. Si le processus était cependant étendu à chaque foyer, celui-ci pourrait garantir à chacun de chauffer son domicile à partir de sa fosse sceptique. Mieux encore, ce même méthane pourrait même servir de source d’énergie pour alimenter un véhicule électrique.
Le Ggool pour encourager au principe du Poop-to-Earn
Non-content d’avoir déjà révolutionné en partie le principe de l’autonomie énergétique grâce à son projet, le professeur Cho est allé plus loin encore dans ses attributions. C’est à ce titre qu’il a créé Ggool – « miel » en coréen – pour parachever son projet de BeeVi.
Le professeur Cho a alors mis à disposition de ceux qui le désiraient un W.C spécial capable de mesurer le poids des déjections qui y sont écoulées. De là, ceux qui ont fait usage de ces toilettes peuvent recevoir une compensation en cryptomonnaies.
Pour l’instant, ces toilettes sont réservées aux étudiants de l’université. Ceux-ci ont ainsi pu faire usage de leurs gains en Ggool pour acheter des biens et des services distribués sur leur campus. Il ne s’agit certes que d’une ébauche, mais le Poop-to-Earn pourrait être promis à un brillant avenir s’il venait à être systématisé dans davantage de structures.